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Quand partir en Antarctique ?

partir en Antarctique

Le monde austral au fil des saisons

Durant quatre mois, l’Antarctique vous accueille pour un face à face inoubliable. Chaque époque de l’année l’Antarctique offre des paysages et des alternatives nouvelles reflétant la féérie du grand Continent Blanc. Au fil des jours, le décor évolue, le territoire ouvre ses portes toujours plus au loin vers le Grand Sud, dévoilant quelques derniers secrets lorsque s’en viennent, au mois de février, les premières lueurs d’automne.

Partir en Antarctique en début de saison : la dérive au cœur des glaces

Naviguer en octobre et novembre, aux prémices de l’été, c’est se laisser surprendre par des paysages vierges recouverts d’une neige fraîche que personne n’a encore foulée. Dans le nord de la péninsule Antarctique ou mer de Weddell, le navire arpente les dédales d’un musée cristallin alors que la débâcle de la banquise accompagne les arrivées migratoires de la faune qui s’installe. Les lumières rosées du ciel encadrent des nuits encore existantes.

Les phoques crabiers, de Weddell et les léopards des mers sont nombreux alors que les nouveau-nés commencent à se mettre à l’eau. Au cœur des colonies de manchots papous, à jugulaires ou Adélie, on aperçoit les premiers œufs, couvés sans relâche par les adultes.

À cette heure, les manchots empereurs profitent de la généreuse banquise pour terminer leur mue et s’offrir quelques derniers instants en groupe, avant de s’éparpiller dans l’océan le temps de l’été.

C’est également une très bonne période pour voyager dans les îles subantarctiques, comme la Géorgie du sud, où la faune débute sa saison des amours. La découverte de leurs reliefs colorés, des longues plages de sable blanc ou noir et des immenses colonies de manchots royaux, de manchots gorfous, d’otaries à fourrure, d’éléphants de mer, d’albatros et autres multiples oiseaux, offre une entrée majestueuse dans les territoires sauvages de la région australe.

L’Antarctique au début de l’été austral, c’est :

  1. Des paysages recouverts d’une neige épaisse immaculée
  2. Entre nuit et jour, une palette unique de nuances célestes 
  3. Le retour de la faune et la vie qui s’éveille après un long hiver

Partir en Antarctique en plein cœur de l’été

Les mois de décembre et janvier marquent le cœur de l’été austral. La faune s’est installée et s’active, entre nidification, naissances, baignades et course à la nourriture. L’Antarctique frétille d’effervescence sous un soleil qui fait miroiter un océan plus bleu que jamais. Les températures atteignent leurs maximales et les éléments s’apaisent. Les poussins des manchots grandissent au nid, les oiseaux défendent leurs territoires, jouent, se chamaillent, les phoques et les léopards des mers se prélassent, les rorquals et les orques sont nombreux à venir se nourrir dans les eaux riches en plancton. La végétation et le relief se dévoilent sous la neige, la nuit a disparu et offre au ciel des obscurités lumineuses alors que la banquise continue de se morceler et d’offrir des plaques de repos.

Ces mois sont particulièrement propices pour voyager au cœur de la péninsule Antarctique et naviguer en direction du cercle polaire, que ce soit à l’est en mer de Weddell ou à l’ouest en mer de Bellingshausen, à la rencontre des plaques de glaces dérivantes, des icebergs et de la faune qui les entoure.

Dans chaque zone les bases scientifiques sont ouvertes et certaines offrent des visites, comme la base britannique de Port Lockroy qui accueille un musée d’où l’on peut poster son courrier.

L’Antarctique au cœur de l’été austral, c’est :

  1. L’effervescence de la faune australe qui s’active
  2. Une luminosité exceptionnelle et des journées sans fin 
  3. De nombreux rivages accessibles

Partir en Antarctique à l’automne

Alors que s’avance le mois de février, l’atmosphère australe se fait soudain plus sereine. Les oiseaux juvéniles sont presque sevrés, les adultes repartent librement se nourrir en mer. Les gros poussins sont en mue et préparent leurs premières migrations vers le nord.

La neige est à son minimum et les plages sont dégagées. La géologie et la micro-végétation des archipels et des montagnes du continent se dévoilent et colorent le paysage. En péninsule nord, la banquise a presque totalement disparu mais les cétacés sont encore nombreux, préparant leur migration hivernale vers le nord.

L’Antarctique ouvre ses portes vers les zones les plus inaccessibles. Si les conditions le permettent, les navires s’enfoncent ainsi plus loin encore vers le Grand Sud, à la recherche des barrières de glaces de la mer de Weddell ou de la mer de Ross, de paysages sauvages plus secrets et d’îles mystérieuses, sur les pas des grands explorateurs. La nuit réapparaît, la fraîcheur de l’automne s’invite dans une atmosphère polaire qui enveloppe, les premières chutes de neiges apaisent l’effervescence de l’été.

La fin de l’été est également un beau moment pour visiter la Géorgie du sud et les îles subantarctiques : les jeunes otaries sont sevrées, les adultes tranquilles, les immenses colonies de manchots royaux s’étalent aux pieds des montagnes colorées que la neige n’a pas encore à nouveau recouvertes. Le mois de mars offre également de belles opportunités pour observer les baleines.

L’Antarctique à la fin de l’été austral, c’est :

  1. Les roches et la végétation qui dévoilent leurs couleurs
  2. Une faune en mue qui se prépare à migrer
  3. La possibilité d’explorer des régions plus lointaines, libres de banquise

Crédits photos : © Studio Ponant/O. Blaud / © Mike Louagie / © Studio Ponant/Morgane Monneret / © Studio Ponant/Laurence Fischer / © D. Buiron

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