Découvrez les merveilles de l’île des Vikings
Terre spectaculaire née de la fureur des volcans, l’Islande offre aux voyageurs une gamme impressionnante de paysages uniques au monde. Des fjords aux champs de lave, des glaciers aux plages noires, c’est toute l’histoire de la géologie terrestre qui se raconte sous vos yeux. Sans oublier le patrimoine culturel, fait de légendes et d’architecture viking, auquel les Islandais restent très attachés. Voici une petite liste de nos étapes préférées pour découvrir un pays hors du temps.
Reykjavik, une capitale vibrante
Avec ses façades colorées et son agréable vie nocturne, la capitale islandaise se fait le modèle d’un hédonisme tout nordique. Si les charmantes ruelles de la vieille ville évoquent l’époque – guère lointaine – où Reykjavik n’était qu’un hameau de pêcheurs, plusieurs constructions modernes témoignent d’un beau dynamisme contemporain. Citons notamment l’Harpa, une étonnante salle de concerts dont la façade composée de vitres en nid d’abeilles se pare de teintes féeriques au crépuscule.
Facilement accessible depuis la capitale, le Lagon Bleu, ou Blue Lagoon, offre aux visiteurs une agréable baignade en extérieur dans une piscine naturelle chauffée à 37 degrés. C’est spectaculaire… et c’est bon pour la peau, grâce aux algues et aux minéraux présents dans ces eaux turquoise.
Le Snaefellsjökull, un volcan littéraire
Situé à l’extrémité d’une péninsule déserte, le colossal volcan de Snaefellsjökull s’entoure d’une vaste étendue de terres sauvages, lardées de coulées de lave, où le lichen le dispute à la glace. D’une altitude de 1446 mètres, ce sommet est bien connu des lecteurs de Jules Verne, puisqu’il constitue la porte d’entrée vers les profondeurs terrestres qu’empruntent les explorateurs du Voyage au centre de la Terre.
Les phoques de la péninsule de Vatnsnes
Tour à tour sauvage et rurale, la péninsule de Vatnsnes séduit par son atmosphère toute en douceur. Ici, pas de reliefs spectaculaires, mais des collines peuplées de ravissants petits chevaux islandais. Dans le coin d’Osar et de Borgarvirki, les visiteurs peuvent admirer une belle colonie de phoques et des formations rocheuses basaltiques aux allures de forteresse.
Les fjords du Nord-Ouest, des espaces ouverts
Région sauvage et quasiment déserte, le nord-ouest de l’Islande offre des paysages vierges où se lisent les traces de la naissance du monde. De fjords en péninsule, la vie s’écoule au rythme de la mer et du vent.
Grimsey, l’île polaire
Au large de la côte nord, l’île de Grimsey présente un visage plutôt austère, avec une côte bordée de falaises basaltiques noires. C’est pourtant une île assez verte où les moutons paissent dans une seule grande prairie. À la belle saison, c’est aussi le refuge privilégié de milliers d’oiseaux de mer que l’on peut facilement admirer à la jumelle. Et comme l’île se situe exactement sur le cercle polaire, de nombreux visiteurs en profitent pour réaliser leur (première ?) rencontre avec l’univers arctique.
Le lac Myvatn, un miroir noir
Faite de pâturages verdoyants coupés de formations volcaniques, la région du lac Myvatn révèle une palette de couleur saisissante et une infinité de chefs-d’œuvre géologiques. Le lac lui-même, d’une étendue de 37 km2, se fait le miroir lisse de ces terres vertes et noires. Son pourtour comporte plusieurs grottes et cratères accessibles par des chemins de randonnée bien balisés.
Les décors oniriques des fjords de l’Est
Région la moins peuplée d’Islande, la côte Est est creusée de fjords spectaculaires, au fond desquels le visiteur découvre d’agréables bourgades où l’on sait prendre son temps. Le plus impressionnant est sans doute Mjoifjördur, un long bras de mer entouré de roches sombres et de somptueuses cascades qui scintillent au crépuscule.
Les lagons et les glaciers de la réserve de Skaftafell
Avec ses 8400 km2, le glacier de Vatnajökull est sans conteste le plus grand d’Europe. Situé au-dessus d’une colonne de magma, il constitue véritablement l’union du feu et de la glace qui, selon les légendes norroises, aurait façonné l’Islande. Autour de lui s’étend le splendide parc national de Skaftafell et ses étonnantes formations basaltiques. C’est aussi dans cette région que se trouve la fabuleuse “plage de diamants”, une étendue de sable noir sur laquelle viennent s’échouer des fragments d’iceberg. Un décor absolument féérique, surtout au lever et au coucher du soleil.
Dyrholaey, des falaises et des vagues
Extrémité méridionale du pays, la presqu’île de Dyrholaey offre un décor grandiose où les falaises battues par la houle le disputent aux plages couvertes de sable noir. De loin en loin, la roche se creuse en aiguilles, donnant à voir une étonnante version basaltique de la côte d’Étretat. Le coin est très fréquenté par de belles colonies de macareux.
L’île d’Heimaey, de rouille et de cendres
Seule île habitée de l’archipel des Vestmann, Heimaey présente un visage tour à tour champêtre et volcanique qui ne cesse de surprendre les visiteurs. Son histoire est marquée par la spectaculaire – et destructrice – éruption de l’Eldfell, en 1973. Un excellent musée retrace cet événement ; à visiter de préférence après une randonnée sur les flancs du volcan.
À ne pas manquer
- Enfilez de bonnes chaussures et lancez-vous sur les nombreux sentiers de randonnée qui parcourent l’île.
- Entre septembre et début avril, les regards se tournent vers le ciel : c’est la bonne saison pour admirer les reflets incandescents des aurores boréales.
- L’île offre de nombreuses piscines naturelles chauffées par l’activité volcanique… De quoi prendre d’agréables bains d’eau douce excellents pour la santé.
- Côté mer, les eaux islandaises sont peuplées d’orques, de dauphins, et des fameuses baleines dont la chasse constituait une activité essentielle au XXe siècle. Ouvrez l’œil !
- Amateur d’ornithologie ? Les colonies aviaires ne manquent pas, avec une mention spéciale pour la douce île de Flatey et ses populations de sternes et de macareux.
- Rendons hommage aux ancêtres… en visitant les ruines et les remarquables reconstitutions de bâtiments vikings à Budardalur, à Hofn ou dans le Parc national de Thingvellir.
- À table, faisons honneur aux produits locaux, comme le skyr (un fromage blanc très épais), le macareux fumé, ou les nombreux poissons cuisinés à l’aneth. Les plus aventureux peuvent aussi tenter le hakarl, un plat d’ailerons de requins laissés à faisander pendant plusieurs mois. Certains lui trouvent un petit goût de munster.
PONANT vous y emmène
Embarquez pour une croisière à la découvertes des paysages sauvages de l’Islande