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Observation des ours : tout savoir avant de partir

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Des Hautes-Pyrénées à la baie d’Hudson, de l’Eurasie à l’Arctique, des Abruzzes au Svalbard, nombre de contrées sauvages de notre planète abritent des ours. Si la présence humaine doit se faire la plus discrète possible face à ces plantigrades, il est cependant envisageable d’en admirer la majesté et la force au détour d’une excursion ou d’une croisière. Petit guide pour faire le point sur ces espèces à découvrir et observer aux quatre coins du monde.

L’ours blanc : le roi de l’Arctique

600 kilos à l’âge adulte, une taille de près de trois mètres, un régime exclusivement carnivore… L’ours blanc, également appelé « ours polaire », ne peut qu’impressionner. Pour l’apercevoir, certains parcs naturels et réserves sont à privilégier : le parc national Wapusk, au Canada, en accueille plusieurs dizaines, et des centaines d’autres peuplent l’île de Baffin, ou encore l’île de Spitzberg, dont ils arpentent la côte est, plusieurs fois par an. Par la mer, il dévoile ses aptitudes : en hiver, l’ours blanc saute de glace dérivante en récif, pour mieux chercher ses proies. Rarement en groupe, les plus grands carnivores terrestres peuvent cependant être observés en famille, par les plus chanceux, qui verront sur la banquise le moment attendrissant où les oursons accompagnent leur mère, jusqu’au sevrage. Inoubliable.

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L’ours brun : un prince des forêts

On désigne sous cette appellation chromatique un ensemble d’ursidés cousins, qui peuplent des régions bien distinctes et ont adopté des comportements différents. L’ours Kodiak, présent sur l’île du même nom en Alaska, a beaucoup de traits communs avec son voisin ours polaire, en particulier son poids massif et sa taille imposante. Il a cependant des habitudes d’ours brun, en particulier celle d’hiberner : cela offre une chance de les observer en groupe au milieu du printemps lorsqu’ils sortent de leurs tanières. Plus petits (près de 2 mètres au garrot, tout de même) et nettement plus portés sur l’alimentation végétale, les grizzlys ont eux investi les forêts et zones de moyenne montagne d’Amérique du Nord. Le parc national Kluane, dans le Yukon canadien, en accueille une population « variée », cette espèce présentant une grande diversité génétique. En Alaska, au mois de juillet, un spectacle unique a lieu : les grizzlys se rassemblent dans le parc de Katmai et chassent les saumons en masse. Ces poissons leur apportent suffisamment de graisse et de protéines pour passer l’hiver au chaud après ce festin spectaculaire.

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Pour observer les ours en toute sécurité, il faut :

  • Toujours être accompagné d’un guide, que vous soyez sur l’eau ou à terre
  • Être extrêmement silencieux : les ours sont sensibles au moindre bruit
  • S’équiper d’une bonne paire de jumelles : la quasi-totalité des observations d’ursidés se fait à bonne distance

L’ours noir : le marquis des montagnes

Deux espèces d’ours noirs importantes vivent dans le monde : l’ours noir d’Amérique et celui d’Asie. Ce dernier peuple l’Himalaya, en quête, comme son voisin panda, de forêts pour s’établir. Son cousin d’Amérique demeure à ce jour celui que l’on a le plus de chances de croiser en observation, sa population se chiffrant à plus de deux millions dans le nord du continent. Mesurant environ 1,70 m pour 250 kilos maximum, il fait le bonheur des amateurs d’observation animale à Fish Creek, en Colombie-Britannique. Longeant les rivières, de magnifiques spécimens quittent leur régime alimentaire à base de baies sauvages pour chercher, l’été venu, quelques poissons d’eau douce afin de se sustenter après une pêche périlleuse. Dans le secteur, le hasard peut parfois amener les randonneurs sur les traces de l’ours Kermode : s’ils sont majoritairement du même aspect que les ours noirs, certains spécimens portent un pelage blanc en raison d’une modification génétique. Il est très rare d’en observer à l’état sauvage, sauf sur les îles de Gribbell, Princess Royal et Roderick.

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Une grande famille autour du monde

De manière éparse, des ours d’origine insolite vivent dans différentes régions du monde : l’ours malais ou ours des cocotiers, notable par sa petite taille (60 cm aux épaules) peuple certaines forêts d’Asie du Sud-Est et raffole de miel, tout comme l’ours lippu, qui prospère dans les forêts de l’Inde. En Europe, l’ours brun a persisté, notamment du côté des Alpes slovènes et autrichiennes. Enfin, l’Amérique latine accueille l’un des spécimens les plus étonnants du genre ursidé : l’ours à lunettes. Reconnaissable à sa gueule bicolore, il est extrêmement rare, même si on peut tenter d’en apercevoir du côté de Santa Lucia, en Équateur, où ils cohabitent avec une faune exotique composée de toucans du Choco et de cotingas.

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À voir, à lire :

  • Le roman L’Ours, histoire d’un roi déchu de Michel Pastoureau, sur la figure symbolique qu’est l’ours en Europe. Et Ultima Thulé de Jean Malaurie, sur les ours du Grand Nord.
  • Le documentaire Terre des ours, de Guillaume Vincent, sur une sous-espèce particulière : l’ours brun du Kamtchatka.
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