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Cap vers les pôles dans le respect de l’environnement

Un impact minimal et transitoire grâce à des protocoles stricts

Dans l’objectif de limiter l’impact des voyages d’expédition polaires, l’IAATO et l’AECO, deux organismes dédiés à la protection des pôles, font respecter des protocoles très stricts. Les équipes d’expédition des compagnies opérant dans ces régions sont garantes de ces bonnes pratiques et sensibilisent les voyageurs à la préservation des écosystèmes. Nicolas Tolstoï, guide-naturaliste PONANT, nous en dit plus sur les différentes procédures mises en place afin que le passage des voyageurs ne laisse aucune trace.

Comment maîtriser l’impact sur l’environnement des voyages dans les régions polaires ?

Les expéditions en milieu polaire sont très réglementées. Pour réguler le développement des voyages d’exploration, les compagnies se sont regroupées en associations pour informer les voyagistes sur la prévention, la protection et le respect de l’environnement, et vérifier que le règlement interne et les protocoles de sécurité et d’accompagnement des personnes édité par l’association sont bien respectés : IAATO (Association internationale des voyagistes antarctiques) et AECO (Association des opérateurs de croisières en Arctique). Ces associations apportent une aide logistique et juridique aux compagnies et effectuent des contrôles régulièrement.

Nathalie Michel en Georgie du Sud / ©Nathalie Michel

Quels sites sont concernés par ces recommandations ?

Les recommandations s’appliquent autant sur les sites archéologiques ou naturels que sur certains villages. Elles peuvent définir par exemple des limitations pour la vitesse du navire dans certaines zones où il y a des baleines, mais aussi pour la pollution lumineuse afin de ne pas perturber l’avifaune, des normes antipollution, la distance à respecter avec la faune lors des sorties, le nombre de passagers autorisés à débarquer pour éviter que les sites soient dégradés ou que la présence humaine perturbe la faune, la gestion des déchets… En Antarctique et en Arctique, il est interdit de se rendre dans certaines zones bien précises car ce sont des terrains d’études scientifiques.

Nathalie Michel en Georgie du Sud / ©Nathalie Michel

Les équipes d’expéditions doivent-elles suivre une formation particulière ?

Une formation est obligatoire pour pouvoir être guide-naturaliste et chef d’expédition dans les régions polaires. Ils doivent passer des tests IAATO et AECO chaque année, et répondre à une centaine de questions sur des modules qui abordent tous les sujets : la faune, la législation concernant la protection de l’environnement, le nombre de passagers autorisés sur chaque site, les zones interdites, les protocoles de sécurité, etc. Pour se préparer à ces tests et compléter les connaissances de bases acquises grâce à leur expérience professionnelle, ces associations mettent à leur disposition toutes les informations nécessaires sur leurs sites internet, une sorte de bible que tout naturaliste se doit de connaître. Des certifications sont également obligatoires pour la conduite de zodiac, le port d’armes pour les régions arctiques, les premiers secours. Des brevets sont également obligatoires pour certaines activités comme le kayak de mer, la plongée ou la randonnée en raquettes.

Nathalie Michel en Georgie du Sud / ©Nathalie Michel

Comment cela se traduit-il pour les passagers ?

Les équipes d’expédition et de navigation sont garantes de ces bonnes pratiques. Les passagers doivent avant tout respecter leurs indications et suivre les sentiers à emprunter, souvent indiqués par des drapeaux. Avant chaque débarquement en Antarctique et de plus en plus en Arctique, un protocole pour préserver la biosécurité des sites naturels fragiles est mis en place : les passagers décontaminent leurs bottes et leurs vêtements afin d’éviter toute introduction d’espèces invasives, comme par exemple des graines, des insectes, des champignons, des moisissures.

Etudier l’environnement pour mieux le préserver

Explorer les régions polaires est un privilège et une opportunité unique pour étudier la faune, la flore et l’évolution de la cryosphère. Les voyages d’expéditions polaires offrent la possibilité aux scientifiques d’embarquer pour approfondir leurs connaissances, leurs recherches ou valider certains de leurs modèles. Vous pouvez également participer en récoltant des données à bord et en partageant vos observations dans des bases de données en ligne.

Crédits photos : © Studio PONANT/ ©  Ian Dawson

 

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