Un écosystème marin exceptionnel
Deuxième plus grande au monde derrière celle située en Australie, la barrière de corail du Bélize abrite une biodiversité exceptionnelle. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, elle bénéficie d’une politique de protection unique au monde.
Un écosystème riche et diversifié
Au cœur de la mer des Caraïbes, le récif corallien du Bélize fascine et séduit avec ses eaux turquoise et sa diversité. Il faut dire qu’il a de quoi attirer les amoureux de la nature du monde entier avec ses 1 400 espèces de flore et de faune recensés, dont 17 menacées d’extinction comme le crocodile marin d’Amérique, les lamantins ou les tortues marines.
Un Grand Trou célèbre
Plus de la moitié de la population du Bélize, soit près de 200 000 personnes, vit des revenus générés par le tourisme lié à la barrière de corail. À 80 kilomètres des côtes, les voyageurs affluent vers le Great Blue Hole, le Grand Trou bleu. Ce cénote sous-marin de 300 mètres de diamètre et de 124 mètres de profondeur est le paradis des plongeurs. En 1971, l’explorateur français Jacques-Yves Cousteau explora les fonds marins de ce site unique à bord du Calypso. Il le nomma parmi l’un des dix plus beaux emplacements de plongée sous-marine.
Zone ultra-protégée
La beauté et la diversité des coraux du Bélize fascinent les plus grands chercheurs. En 1996, la barrière obtient ses lettres de noblesse en entrant au patrimoine mondial de l’Unesco. Cela ne l’empêche pas d’être soumise aux conséquences du tourisme de masse et du réchauffement climatique. Heureusement, après avoir été placée sur la liste du patrimoine mondial en péril, le gouvernement du Bélize et une grande coalition baptisée The Belize Coalition to Save our Natural Heritage réunissant plusieurs organisations (WWF, Oceana…) se sont mobilisés pour sa sauvegarde. Depuis deux ans, un moratoire permanent suspend toute activité d’exploration pétrolière dans les eaux du Bélize. Seuls le Costa Rica et la France ont pris ce type de mesure.
Preuve du bon travail réalisé, l’Unesco a retiré en juin 2018 le récif de la liste du patrimoine en danger. Une première victoire dans cette bataille écologique et marine.
L’observation des poissons tropicaux, requins, tortues ou encore mangroves peut désormais s’inscrire dans un futur durable. À vous d’en profiter !