Regards croisés au coeur du Vénézuéla

Est-ce que l’on fait le même métier lorsque l’on vit à des milliers de kilomètres et que l’on vient de cultures profondément différentes ? Jeannine, qui a passé toute sa carrière dans l’enseignement, a dorénavant la réponse grâce à sa rencontre au Vénézuéla avec une consoeur du peuple warao !

Les Waraos sont “les maîtres des pirogues”, ils les manient sur le fleuve Orénoque sans éclaboussures et dans un silence envoûtant. Ici, la nature est forte et puissante et les traditions des Indiens natifs en sont restées préservées.

C’est dans ce cadre que Jeannine fait une rencontre authentique, simple et forte, avec une institutrice du village qui lui tend un miroir à l’autre bout du monde.

Au coeur du Vénézuéla, l’école des Waraos

C’était il y a 11 ans déjà mais l’émotion est toujours vive. Lorsque Jeannine se replonge dans ses photos, elle en a les larmes aux yeux. De toutes les croisières qu’elle a faites avec PONANT, c’est certainement la plus marquante, parce qu’elle résonne en elle.

Déjà conquise par la beauté du paysage, elle est emplie de souvenirs lorsqu’ils arrivent en pirogue dans le village de El Toro. Le chef du village les a accueillis à bras ouverts, dans un climat de confiance grâce aux liens tissés auparavant par le commandant et les équipes PONANT. Respect mutuel et entraide sont les maîtres mots de la journée. Quand il les emmène découvrir l’école, cette ancienne institutrice belge est touchée en plein cœur.

Une rencontre avec l’autre, une rencontre avec soi-même

C’est avec une grande humilité et une sincère gratitude qu’elle pénètre dans cette école. L’atmosphère est joyeuse et les enfants enthousiastes : des jeunes filles vêtues de vêtements traditionnels dansent au centre de la cour, tous chantent. Mais le moment le plus intense arrive : elle a la chance de rencontrer une enseignante de maternelle, comme elle autrefois. Elle éprouve un grand sentiment de joie de s’apercevoir que finalement leurs métiers ne sont pas très éloignés. Avec toutefois un pincement au cœur au vu du peu de matériel dont dispose la classe. Malgré tout les enfants sont motivés, curieux, heureux d’être là ! 

Cet instant est unique pour Jeannine car il lui fait redécouvrir son métier dans les yeux d’une autre femme : “Ça m’a rendue humble et fière à la fois !”

Elle en est dorénavant convaincue : la rencontre avec une autre culture, c’est aussi une rencontre avec soi-même…

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