Repérage au Honduras

Des îles et des Hommes

Précieuse étape que celle du repérage… Pour les équipes PONANT, c’est l’occasion de sillonner de nouvelles contrées et d’ouvrir de nouvelles voies. De partir à la rencontre de communautés avides de partager leurs trésors naturels et culturels et d’imaginer avec elles des expériences inédites. José Sarica, Directeur de l’expérience Expédition PONANT, nous raconte ses dernières prospections en Amérique centrale, au large du Honduras. Un voyage de reconnaissance au cœur des belles Îles de la Baie, en quête de nouvelles découvertes… et de sens.

Repérage en mer des Caraïbes…

À l’origine de ce repérage, la volonté des équipes PONANT d’améliorer encore davantage l’exploration de la région centre-américaine. « Le repérage, c’est la clé pour tisser des liens forts avec les communautés locales, construire ensemble des expériences uniques dans des contrées propices au temps de la découverte, explique José Sarica. (…) Nous sommes donc partis avec le commandant Yannick Simon » en quête d’inspiration pour de nouvelles aventures authentiques. Cap sur les eaux chaudes des Caraïbes ! Parmi ce chapelet de morceaux de terres au large du Honduras, les Îles de la Baie, las Islas de la Bahía. Et pour les guider dans cette expédition, une seule philosophie : « Explore to Inspire »… Explorer pour inspirer. Accoster dans ces régions préservées relève en effet du privilège. « C’est là le côté pionnier de PONANT. Nous serons les premiers à explorer certaines escales. Aucun autre navire n’y avait été autorisé auparavant. »

« Tout l’enjeu pour nous était est de savoir comment améliorer notre engagement auprès des communautés. Et les portes ouvertes grâce à ce repérage sont inespérées. »

José Sarica, Directeur de l’expérience Expédition PONANT

Un accueil exceptionnel

Et c’est une succession de coups de foudre qui est ainsi venue rythmer cette croisière de reconnaissance. À commencer par Guanaja, l’une des trois îles principales de l’archipel de la Baie. « Un joyau du Honduras encore largement méconnu. » À l’image de son chef-lieu Bonacca, ce récif au large de la côte est de l’île sur lequel se sont installées quelque 6000 âmes Caracoles. « Un endroit totalement improbable ! », se souvient José Sarica. Puis ce fut la découverte des Cayos Cochinos, des îlots situés à une trentaine de kilomètres au large du Honduras continental, au sein d’un charmant archipel corallien où les enfants garifunas vont à l’école en bateau d’une terre à l’autre. Où les hommes garifunas partent à la pêche dès les premières lueurs, avant que les femmes ne prennent le relais sitôt les marins rentrés au port – reprise des filets, préparation de la pêche du jour et de plats locaux…

Mais les surprises sont également venues du continent : des rues et des habitants de La Ceiba, chaleureuse cité portuaire, mais aussi de l’exubérante réserve naturelle de Cuero y Salado où l’on peut encore avoir l’opportunité précieuse d’observer de sympathiques manatees, les lamantins des Caraïbes, une espèce en voie d’extinction aujourd’hui protégée, des singes hurleurs et des oiseaux tropicaux. Citons encore la forêt pluvieuse tropicale du parc national de Punta Sal, dans la baie de Tela – parc rebaptisé Jeannette Kawas, en hommage à la militante pour la protection de l’environnement.

« C’est en découvrant ces endroits fabuleux que nous avons compris que la magie allait opérer, que l’aventure allait pouvoir véritablement commencer. » Ces destinations portent toutes en elles l’émouvante singularité du Honduras. Des lieux uniques où la générosité et la majesté de la nature viennent se confondre avec celles de leurs habitants. Où l’on se nourrit autant de ces fantastiques paysages de mangroves, de ces fonds marins merveilleux, de cette débordante forêt tropicale que de la chaleur et des sourires des différentes communautés qui les habitent. « De quoi vous sentir immensément vivant. Plus que vivant, en pleine conscience ! », s’enthousiasme José Sarica.

« J’ai été bouleversé par ce repérage. D’une incroyable richesse, il a largement dépassé nos attentes. J’ai le sentiment que l’on a vraiment ”ouvert” la voie à des voyages d’exploration exceptionnels. Ce n’est que le début d’une très belle aventure. »

José Sarica, Directeur de l’expérience Expédition PONANT

Au cœur de la philosophie Explore to Inspire qui anime chacune des croisières PONANT, on trouve une soif insatiable d’apprendre, une appétence à s’enrichir les uns des autres. Or, « au Honduras, il y a quelque chose de très authentique, explique José Sarica. On part de zéro ou presque, ce qui nous permet de développer plus facilement notre approche de l’exploration, fondée sur le partage, ainsi que nos valeurs quant au respect de l’environnement et des communautés. » Comment ? En construisant ensemble les itinéraires et les expériences.

À l’instar de l’accueil inattendu reçu à La Ceiba, escale qui n’était pas prévue au départ. Et José Sarica n’en revient toujours pas : « Tous ces gens qui nous attendaient, le maire en personne qui nous a reçus à la descente du bateau. On nous a véritablement donné les clés de la ville ! Je n’ai jamais reçu un accueil aussi chaleureux. C’était très fort. Nous avons donc tenu à l’inclure dans l’itinéraire. » À l’instar encore de la découverte du parc national Jeannette Kawas où pourront s’alterner randonnée dans la forêt pluviale et sortie ornithologique en zodiac. Des sorties organisées en étroite collaboration avec des guides locaux parfaitement bilingues « qui intégreront l’équipe d’Expédition PONANT pour enrichir cette expérience en passant quelques jours à bord » et partager leur parfaite connaissance du terrain.

Tisser des liens solides avec les communautés locales

PONANT apportera notamment son aide aux familles garifunas de l’île de Chachahuate, l’un des treize confettis de terre de l’archipel de Cayos Cochinos. « Une école doit y être reconstruite et nous nous sommes engagés à en assurer l’approvisionnement en eau potable. ». De même au sein de la petite communauté de Cuero y Salado où « là encore, les écoles demeurent vétustes et les écoliers, en manque de fournitures scolaires ». Mais c’est aussi cette rencontre avec des jeunes de Bonacca, sur l’île de Guanaja, désireux de monter une association afin de mieux faire connaître leur lieu de vie, son histoire, sa culture caracoles, ses habitants. « Des gens qui vous expliquent venir d’un endroit que personne ne connaît. Et qui, portés par leur jeunesse, auraient la possibilité de partir loin mais au contraire, font le choix de rester ou de revenir, par fierté et par amour pour le lieu qui les a vus naître. » Pour José Sarica, voilà certainement l’une des plus belles rencontres de ce repérage. La plus porteuse de sens. « Ils sont l’avenir, la richesse de ce pays. Ils m’ont profondément ému ! ».

Crédits photos : José Sarica

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