À la découverte des régions secrètes de l’île-continent
Plages infinies, jungles préservées, villages du bout du monde… Madagascar recèle bien des secrets le long de ses côtes mythiques. Voici sept destinations idéales pour découvrir toutes ses splendeurs à l’écart des sentiers battus.
Rencontrer les Vezo, l’un des plus anciens peuples de l’île
C’est l’un des plus anciens lieux de peuplement de Madagascar. L’un de ces villages éternels où le temps s’écoule autrement. Blotti dans le flanc sud-ouest de l’île, à l’embouchure du fleuve Onilahy, le hameau de Saint-Augustin vit de la pêche et s’endort au son des vagues. La plupart de ses habitants appartiennent à l’ethnie millénaire des Vézos et vivent selon les traditions de leurs ancêtres, entre habitat semi-nomade et longues sorties en mer. Autour de leurs cases amovibles se dessinent les hautes dunes de sable de Sarodrano, des collines blanches dont les contours changent avec le vent. Une terre intacte où la simplicité mène à l’essentiel.
Rencontrer les Vezo, l’un des plus anciens peuples de l’île
C’est l’un des plus anciens lieux de peuplement de Madagascar. L’un de ces villages éternels où le temps s’écoule autrement. Blotti dans le flanc sud-ouest de l’île, à l’embouchure du fleuve Onilahy, le hameau de Saint-Augustin vit de la pêche et s’endort au son des vagues. La plupart de ses habitants appartiennent à l’ethnie millénaire des Vézos et vivent selon les traditions de leurs ancêtres, entre habitat semi-nomade et longues sorties en mer. Autour de leurs cases amovibles se dessinent les hautes dunes de sable de Sarodrano, des collines blanches dont les contours changent avec le vent. Une terre intacte où la simplicité mène à l’essentiel.
Contempler la mosaïque naturelle malgache
Réserve naturelle nichée au cœur de la savane, le parc national d’Ankarafantsika étonne par la diversité de ses paysages. Des jungles denses aux plaines infinies, on se laisse charmer par une nature préservée où cohabitent des dizaines d’espèces endémiques. Arbres centenaires, oiseaux chamarrés, colonies de crocodiles et de lémuriens… la zone offre un aperçu remarquable de la faune et de la flore malgache. Et la beauté des lieux culmine sans doute au Lavaka d’Ankarokaroka, une spectaculaire vallée de sable rouge dont les étranges reliefs évoquent un autre monde. Le parc est irrigué par plusieurs lacs dont les eaux sont considérées comme sacrées par les populations locales ; l’un d’entre eux porte le nom de Ravelobe en souvenir d’un bandit légendaire qui opérait dans les environs.
Goûter la douceur de vivre des îles coralliennes
Paradis tropical aux allures de Caraïbes, la zone corallienne du nord-ouest du pays invite au farniente. Première escale : le magnifique îlot de Nosy Komba, une petite terre volcanique aux contours jalonnés de plages blanches. Les habitants vivent de la pêche et de l’artisanat, et notamment de la fabrication de sublimes nappes brodées
À quelques encablures se trouve Nosy Tanikely, un minuscule éperon de corail autour duquel s’étend une réserve marine connue pour son exceptionnelle biodiversité : dauphins, requins, poissons et coraux multicolores s’y laissent admirer en abondance. Et pour finir, direction Nosy Faly, une petite île sacrée et préservée où l’on aperçoit souvent les reflets flamboyants du caméléon-panthère.
Remonter le temps à Belo
Ville coup de cœur cachée au fond d’une anse, Belo sur Mer se réveille et s’endort au rythme des marées. Les habitants y vivent dans des maisons légères, faites de planches et de palmes séchées, dont les teintes pâles se confondent avec celles du sable. C’est finalement la mer qui attire le regard, avec ses nuances infinies de bleus et de verts dont la clarté révèle de longs bancs de sable. Belo vit de la pêche, bien sûr, mais aussi d’un savoir-faire préservé : celui de la construction des boutres, ces bateaux traditionnels à une voile dont les lignes mêlent les influences africaines, arabes et… françaises, du fait de l’installation de charpentiers bretons en ces lieux au milieu du XIXe siècle. Suivez le son des marteaux pour découvrir les ateliers : ils n’ont pas changé depuis des décennies.
Explorer l’îlot confidentiel de Nosy Vé
On pourrait la confondre avec Nosy Bé, la grande île du nord-ouest où s’attardent souvent les touristes. Mais Nosy Vé, c’est tout autre chose : un îlot presque désert entouré d’une plage tranquille où l’eau se pare de mille nuances de turquoise. Les pirates des XVIIIe et XIXe siècles ont d’ailleurs profité de sa position reculée pour en faire la base arrière de leurs pillages. Aujourd’hui, Nosy Vé attire plutôt les amoureux d’ornithologie, notamment grâce à la présence d’une colonie (très rare !) de phaétons à brins rouges. Ceux qui préfèrent les fonds marins s’offriront une randonnée palmée le long des récifs de coraux… et feront sans doute des rencontres hautes en couleur.
Se prendre pour un pirate à Sainte-Marie
Bande de terre et de sable au large de la côte Est, Nosy Bohara (ou île Sainte-Marie de son nom français) invite au repos et à la détente. Plages désertes, palmerais peuplées d’oiseaux, villages de pêcheurs… c’est peut-être là, finalement, que bat le cœur de la Madagascar la plus authentique. La visite d’Ambodifotatra, la seule ville de la région, permet de découvrir le mode de vie et les stratégies des pirates qui fréquentaient les lieux aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Pour terminer, direction le sud et l’îlot de Nosy Nato, un bout de terre tranquille ourlé de plages de sable fin. C’est le lieu idéal pour se baigner dans des eaux translucides avant de s’offrir un repas d’une fraîcheur inoubliable dans une guinguette locale. A savoir : l’île n’est pas reliée au réseau électrique, ni à l’eau courante… C’est donc une pause authentique qui vous attend.
Découvrir Tamatave en pousse-pousse
Ancienne capitale coloniale de la côte est, la ville de Toamasina (ou Tamatave en français) offre un excellent aperçu de la vie citadine malgache. On s’y promène avec plaisir, à pied ou en pousse-pousse, à la découverte des ruelles historiques, des marchés et des parcs fleuris. Si la plage vous manque, rendez-vous à Foulpointe, un village littoral entouré de sable blanc (et riche d’un cimetière de pirates). A Madagascar, la mer n’est jamais loin !
Une camaïeu de peuples
Si l’île Rouge nous semble si authentique et si bien préservée, c’est en bonne partie grâce à la présence de nombreux groupes ethniques dont les traditions perdurent. Des Sakalava (“ceux des longues vallées”) aux Betsimisaraka (“ceux qui ne se séparent pas”), ces peuples se partagent l’île et se consacrent souvent à des activités spécifiques comme la pêche, la culture de café ou encore la fabrication de bijoux. Il est évidemment essentiel de respecter leurs modes de vie, et notamment de participer à préserver les lieux et les ressources qu’ils considèrent comme sacrés.
Crédits photos : © Istock
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