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Les italiennes méconnues de la mer Tyrrhénienne

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Ponza, Procida, Filicudi : les îles préservées de la mer tyrrhénienne

Explorez les îles préservées de Ponza, Procida ou encore Filicudi

La Corse et la Sardaigne à l’ouest, la botte transalpine à l’est, la Sicile au sud : dans l’ombre des îles d’Elbe, Capri, Ischia, de Lipari et autre Stromboli, partez à la découverte des merveilles cachées de la mer Tyrrhénienne… Plages de sable ou de galets, grottes et criques secrètes au creux des falaises, nature et flore sous-marine luxuriantes, volcans éteints et villages animés…

Succomber aux reflets envoûtants de Ponza

Les beautés sauvages de Ponza auraient fait fléchir Ulysse, le brave héros de l’Odyssée, charmé par la belle et magicienne Circé. Par-delà la légende, l’île de l’archipel des Pontines a gardé son aura de mystère et de poésie, promesse d’un « autre » voyage. À quelques milles marins de la côte, entre Rome et Naples, ses hautes falaises de tuf ocre et blanc, creusées de grottes et de criques sauvages, se hérissent au-dessus des eaux translucides et turquoise de la Méditerranée. Flânez dans le petit port de Ponza, ancré de chalutiers et bordé de maisons colorées, entre ses petites échoppes et ses cafés toujours « éveillés » où vogue comme un doux parfum de l’Italie des sixties. Celle de Fellini et de la Dolce Vita. L’île est zébrée de nombreux chemins de randonnée pour autant de vues époustouflantes sur la mer et ses sœurs Pontines. Parmi elles, Palmarola où vous pourrez passer la journée. Quasi inhabité, cet éclat de terre serait, de l’avis du commandant Cousteau, « la plus belle île de la Méditerranée » !

Se baigner dans un décor de cinéma à Procida

Au large de la côte amalfitaine, dans l’ombre de Capri et Ischia, Procida, la plus petite île du golfe de Naples, a su rester dans la confidence, à l’écart de la bouillonnante cité parthénopéenne. Son parc naturel, ses sentiers escarpés, ses criques sauvages, ses flots cristallins et ses citronniers en font un écrin de nature à l’état pur ! Pour vous baigner, il y a bien la très « italienne » spiaggia della Chiaia, mais aussi l’étendue plus sauvage de Pozzo Vecchio, une plage en fer à cheval, cerclée de falaises et de grottes au nord-ouest de l’île, dite la spiaggia del Postino : vous comprendrez vite pourquoi son décor naturel fut immortalisé au cinéma dans ce célèbre film avec Philippe Noiret, resté deux ans à l’affiche à New York.

Remonter le temps sur une île sans voitures dans les Egades

Les îles Égades restent méconnues, elles surnagent à l’ouest de la Sicile, au large de Trapani et de Marsala. Trois magnifiques écrins méditerranéens aux criques enchantées où les bateaux de plaisance semblent voler au-dessus des eaux. Sur Levanzo, la plus petite et la moins peuplée des Égades, les voitures sont interdites. Baladez-vous de crique en crique, sur les plages de Faraglione et de Cala Minnola, ou encore jusqu’à la Grotta del Genovese aux parois peintes et gravées de figures paléolithiques. Quant aux amateurs d’escapades sous-marines, ses eaux claires vous réservent de belles surprises…

Explorer les îles éoliennes dans les pas d’un géologue

Cap à l’ouest de l’archipel des Éoliennes, au nord de la Sicile, là où des montagnes de feu endormies tombent dans la mer. Longtemps restée « chasse gardée » des Italiens, Filicudi est un confetti de 9 km² semé de volcans éteints et habité d’à peine 300 habitants. Une balade en bateau pourra vous emmener au creux de criques féeriques et jusqu’aux curiosités géologiques que sont l’îlot de Montenassari et La Canna, impressionnante colonne rocheuse de 71 m, vestige d’une ancienne éruption. Et pour un tour d’horizon à 360°, rendez-vous en haut de la Fossa Felci, point culminant de Filicudi, ou au belvédère Stimpagnato.

Partir à l’assaut des citadelles médiévales de l’île du Giglio

Bien sûr, il y a l’île d’Elbe, la plus grande île de l’archipel toscan. Mais l’on connaît sans doute un peu moins l’île du Giglio, sa petite sœur posée en face du promontoire de Monte Argentario, dans la province de Grosseto. Vous serez frappé d’entrée par les couleurs du village de Giglio Porto, piqué de ses deux tours médiévales. Sur les hauteurs, Giglio Castello, une autre citadelle médiévale aux larges murailles. Et plus haut encore, le Poggio della Pagana, point culminant de l’île. N’hésitez pas à aller vous promener sur ce rocher de granit tyrrhénien. Ici à l’ombre des chênes, le long d’un ancien chemin muletier vous menant jusqu’au sable fin d’une plage entourée de falaises. Là, dans les terres, entre vignobles, forêts de pins et maquis méditerranéens. Un décor des plus bucoliques, véritable paradigme des beautés toscanes.