À la découverte des joyaux du littoral français
Pas besoin de partir au bout du monde goûter au spectacle d’un coucher de soleil sur une eau turquoise. Des dizaines d’îles, au large du littoral de la France métropolitaine et de la Corse, offrent des vacances de rêve aux amoureux de la nature. Cet été, il sera tout indiqué de naviguer vers ces terres aux accents lointains pour en apprécier les beautés et découvrir un merveilleux patrimoine naturel et culturel… sans avoir à quitter les eaux françaises !
Les îles du pourtour méditerranéen
Les îles d’Or au large d’Hyères
Elles se nomment Porquerolles, le Levant et Port-Cros, et on les appelle communément les îles d’Or ou les îles d’Hyères. Situées dans le département du Var, elles ont une topographie similaire au massif des Maures qui dessine le littoral local.
L’île de Porquerolles présente ainsi un paysage vallonné, avec cinq collines dominant des plages de sable fin. D’impressionnantes falaises complètent cette silhouette surplombant des eaux cristallines. Sur l’île du Levant, un même aspect escarpé fait le charme d’un panorama ponctué des couleurs vives des fruits des arbousiers, pour lesquels une réserve naturelle a été créée. Port-Cros, enfin, a un relief extrêmement saillant, avec des côtes rocheuses abritant des aigles bottés ou des faucons pèlerins, que les plus chanceux pourront peut-être suivre à la jumelle.
Ces trois grandes îles de l’archipel constituent une partie du parc national de Port-Cros. Elles sont entourées d’îlots rocheux de moindre dimension, qui tracent un horizon de toute beauté.
Les îles de Lérins
Au large de Cannes, Sainte-Marguerite et Saint-Honorat gardent le golfe de la Napoule et constituent l’un des plus beaux mélanges entre culture et nature de la région. L’intervention de l’homme a en effet marqué le paysage de ces deux espaces : sur Sainte-Marguerite, un fort Vauban, perché en haut d’une falaise blanche domine une majestueuse forêt de pins d’Alep, zébrés d’eucalyptus. Séparée de sa voisine par un bras de mer aux eaux turquoise, l’île Saint-Honorat accueille depuis des siècles une abbaye. Un bâtiment hautement spirituel qui donne son aspect serein au lieu, dont la nature boisée a été du reste préservée, lui conférant une esthétique particulière, et, osons le mot, sublime.
L’île des Embiez
Des vignes non loin d’anciens salins, des lagunes, quelques pinèdes, une bande de garrigue… Toutes les composantes du paysage méditerranéen semblent s’être donné rendez-vous sur l’île des Embiez. En approchant de ce kilomètre carré de terre émergée et préservée, on est pris par cette impression de paradis perdu. Paul Ricard, qui s’y était installé, avait visiblement bon goût, comme on le constate en naviguant vers ce cadre enchanteur situé à quelques milles de Six-Fours-les-Plages. Autour, s’égrène un chapelet d’îles dont celle, inhabitée du Petit Rouveau où nichent de nombreux goélands, et celle du Grand Rouveau, réputée pour sa faune aquatique composée de girelles ou de murènes, entre autres. La flore sous-marine du Grand Gaou, et la végétation qui recouvre les roches du Petit Gaou, contribuent également à la beauté de l’archipel des Embiez.
L’archipel du Frioul
Bien connues des habitants de Marseille qui en ont fait un lieu de villégiature privilégié, la silhouette blanche et granitique des îles du Frioul qui se détache du bleu intense de la mer s’aperçoit de loin. Les nombreuses criques offrent autant de petits paradis aux baigneurs. Sur l’île de Ratonneau, les eaux turquoise et transparentes de la calanque de Saint-Estève émerveilleront les amateurs de fonds marins et de baignade. À quelques encablures se trouve l’île de Pomègues, où des pics de granit protègent de splendides calanques restées très sauvages, comme à la Crine, qui ne se découvre qu’au dernier moment lorsqu’on approche en bateau. Pomègues demeure l’habitat préféré des goélands leucophées, appelés gabians en provençal, des oiseaux marins très actifs dans les îles du Frioul.
L’archipel de Riou
Loin des terres les plus fréquentées de la côte méditerranéenne, les îles de Riou ne se regardent que depuis la mer : leur accès à pied est interdit, à l’exception de deux calanques du nord de l’île principale. Falaises granitiques, paysage de garrigue, possibilité d’observer de nombreux oiseaux (en particulier les puffins) attirent les amateurs de nature sauvage et préservée. La majestueuse île Maïre, avec ses rochers à pic, ou les îles Jarre et Jarron, très étroites, offrent elles aussi une impression de sérénité et invitent à la contemplation du contraste entre minéralité et eau turquoise.
En Corse, des îlots de beauté !
On l’oublie parfois, mais la Corse peut être considérée comme un archipel : une centaine d’îlots entourent son île principale, beaucoup n’étant que des rochers inhabités. D’autres, plus imposants, laissent des souvenirs impérissables à ceux qui les arpentent en bateau : l’île de rêve de Cavallo, dans l’archipel des Lavezzi, à la pointe sud, offre une image paradisiaque. Entre plages de sable fin, eau cristalline et impression de tranquillité, ce territoire a de faux airs de Polynésie. Un paysage de carte postale que l’on retrouve, de manière encore plus authentique, quelques milles au sud, au niveau de l’île Lavezzu, avec ses nombreuses petites criques et ses fleurs multicolores… Une île de Beauté en miniature !
©Studio PONANT
Les îles du golfe de Gascogne et de la pointe bretonne
L’île d’Oléron et l’île d’Aix
L’île d’Oléron, c’est le paradis des oiseaux (on en a observé 320 espèces différentes en 40 ans) et celui des observateurs ! Depuis la mer, on aperçoit d’abord « le bout du monde », la pointe de Chassiron, dont la longue falaise est dessinée par le ressac. Au large d’Oléron, se trouve bien sûr le célèbre Fort-Boyard, et l’île d’Aix. Ce croissant de trois kilomètres, qui n’est pas relié au continent, est orné de roses trémières, et bordé de belles plages et d’une large forêt. Ses fortifications, conçues par Vauban pour renforcer l’arsenal militaire de Rochefort, redessinent la côte sud de l’île.
©Studio PONANT
L’île de Ré
Deuxième plus grande île charentaise après Oléron, l’île de Ré s’apprécie en fonction de la marée : à marée haute le Fier d’Ars, depuis le pertuis Breton, ouvre à la fois sur les marais salants et la réserve naturelle nationale de Lilleau des Niges, passage important pour les oiseaux migrateurs… À marée basse, les « estrans » se dévoilent avec le retrait des eaux. Le charme de cette île de rêve tient également à ses très belles plages de sable fin, telles la Patache, les Grenettes, Gros-Jonc, les Gollandières ou la célèbre plage de Trousse-Chemise, chantée par Aznavour.
Les ruelles des villages animés bordées de maisons basses aux toits ocres et aux volets colorés et aux murs blanchis ornés de roses trémières, les fortifications de Vauban à Saint-Martin-de-Ré ou encore le phare des Baleines, font l’intérêt d’une balade autour de ce joyau du patrimoine naturel et culturel.
©Studio PONANT
Les îles du Ponant
Le mot « Ponant » désigne la direction où le soleil se couche, et par extension les îles habitées de l’ouest de la France. Outre l’île d’Aix précitée, on trouve dans ce groupe l’île d’Yeu, Belle-Île-en-Mer, Houat, Hoëdic, Groix, Arz, l’île aux Moines, les Glénan, Batz, Sein, Molène, Ouessant, Bréhat et l’archipel de Chausey. Chacune d’entre elles possède des caractéristiques remarquables.
Les falaises granitiques, les grandes plages de l’île d’Yeu, les dunes et les criques sauvages qui se découvrent au détour des chemins boisés composent le paysage emblématique aux nuances de bleu, de vert et de jaune de cette charmante île.
Belle-Île porte bien son nom ! Des fameuses aiguilles de Port-Coton, saillants rochers semblant sortir de la mer sur la côte sauvage, au village fleuri de Locmaria, en passant par la plage de Donnant, le phare de Goulphar, ou la pointe des Poulains, ses nombreux attraits, sublimés par la luminosité d’un ciel sans cesse mouvant ont inspiré les plus grands artistes.
©Studio PONANT
En mer d’Iroise, réserve de biosphère Unesco, les îles ont revêtu depuis longtemps les atours de la nature la plus sauvage : Ouessant et ses vertes perspectives, ses rivages rocheux, ses baies, Molène, paradis des oiseaux, avec ses landes et ses plages de galets ou encore Sein, qui offre une vue imprenable sur la pointe du Raz et paraît au navigateur comme à peine sortie de l’eau, sont autant d’extensions du Finistère à contempler sans réserve…
On compte encore, parmi les îles du Ponant, les îles très préservées d’Houat et Hoëdic, situées dans le golfe du Morbihan. Leur authenticité et leurs plages de sable fin en font des destinations privilégiées pour de jolies escales dans la Bretagne Sud.
En mer d’Iroise, réserve de biosphère Unesco, les îles ont revêtu depuis longtemps les atours de la nature la plus sauvage : Ouessant et ses vertes perspectives, ses rivages rocheux, ses baies, Molène, paradis des oiseaux, avec ses landes et ses plages de galets ou encore Sein, qui offre une vue imprenable sur la pointe du Raz et paraît au navigateur comme à peine sortie de l’eau, sont autant d’extensions du Finistère à contempler sans réserve…
On compte encore, parmi les îles du Ponant, les îles très préservées d’Houat et Hoëdic, situées dans le golfe du Morbihan. Leur authenticité et leurs plages de sable fin en font des destinations privilégiées pour de jolies escales dans la Bretagne Sud.
©PONANT
L’île aux Moines, avec ses bois emblématiques, fait partie des îles du Ponant mais également des « Sept-Îles », un ensemble de petits joyaux situé à l’embouchure de la Manche, au large de la Côte de Granit Rose. Une avifaune d’une grande richesse s’y est établie : fous de Bassan, goélands bruns et autres cormorans huppés s’y découvrent. Que ce soit sur Rouzic, Malban, l’île Plate, le Cerf ou les Costans, le spectacle a lieu aussi bien en mer que dans les airs !
L’île de Noirmoutier
Reliée à la terre par un pont ou le passage du Gois, un exemple unique au monde de route submersible, l’île de Noirmoutier dévoile ses charmes dans le lointain. La belle plage du Midi, longue étendue de sable fin est particulièrement appréciée des baigneurs. Les différentes parties de l’île laissent apparaître un paysage contrasté, entre littoral rocheux, dunes de sable gris et forêt. Mouettes rieuses, bernaches cravants et avocettes ont également pris leur quartier sur cette île propice au développement d’une grande biodiversité.
©Studio PONANT
Les îles de la Manche
L’île Tatihou
Une île de verdure, dessinant un hexagone, dont on aperçoit au loin les habitations, et la grande plage… Tatihou, en Normandie, allie la nature et le patrimoine, dans un espace restreint qu’apprécient aussi bien les ornithologues (des dizaines d’espèces d’oiseaux viennent y nicher), les amateurs de culture (la tour Vauban, visible de la mer, est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco), et les simples observateurs, qui apprécieront la richesse de la flore locale et la beauté de ses eaux transparentes.
Les îles Chausey
Une « Grande Île » entourée d’îlots, 365 en tout, dont seulement 52 visibles à marée haute, l’archipel de Chausey, au large de Granville, a le charme particulier de ces minuscules bouts de terre qui concentrent de nombreuses richesses : rochers aux formes poétiques, château Renaissance (le château « Renault »), ancien fort, et avifaune très nombreuse…
PONANT vous y emmène
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